Des emballages actifs, intelligents et bio
Pour répondre aux besoins d’une clientèle en quête de produits biosourcés et biodégradables, les emballages se révolutionnent de plus en plus et les programmes de recherche se multiplient.
La pression
A la fois polluants, onéreux et inefficaces, les emballages de nos jours ne sont plus appréciés des industriels, des spécialistes en agro-alimentaires, de la grande distribution et du consommateur. Pour changer la donne, les spécialistes en chimie verte, en biotechnologies, en nanotechnologies, en microélectronique et en design travaillent ensemble pour créer de nouvelles technologies capables de reporter au maximum la date limite de consommation (DLC) des produits emballés pour diminuer le taux de gaspillage alimentaire.
Une traçabilité individuelle
Ces emballages futuristes permettront également de diminuer l’énergie dépensée pour la chaine de froid, utiliser des matériaux d’origine végétale et recyclables pour mieux respecter l’environnement, garantir la traçabilité individuelle de tous les produits et ce, avec un prix accessible et un emballage qui tient ses rôles de base : protection du produit, information et communication aux consommateurs attirés par le produit.
Nouveaux indicateurs pour contrôler les conditions de conservation :
Capteurs de maturité intégrés aux barquettes filmées, indicateurs de rupture de la chaîne du froid (Cryolog).
Etiquette Ripsense de l’institut HortResearch et du groupe Jenkins qui adopte une couleur différente suivant la consistance d’un fruit (juteux, ferme ou croquant).
Indicateurs de sécurité microbiologique pour signifier la présence de bactéries toxiques de type E.Coli.
Suivant la réglementation française de 2009, les emballages actifs doivent être réalisés avec des ingrédients alimentaires pour permettre l’amélioration du temps de conservation des produits. Dans le secteur des actifs antimicrobiens, les scientifiques travaillent actuellement sur l’huile essentielle culinaire de lavande, de cannelle ou d’origan particulièrement efficace pour lutter contre la propagation de micro-organismes.